Sébastien Grignard : « Mons, ma ville à dimension humaine »

Jeune coureur cycliste de 19 ans spécialisé dans l’effort contre le chronomètre, le Ghlinois – Sébastien Grignard s’est encore rapproché de son rêve d’un jour devenir coureur professionnel en rejoignant la formation Lotto Soudal dans la catégorie « espoirs » après avoir dominé la saison passée chez les juniors avec deux titres de Champion de Belgique.

Né à Mons, habitant de Ghlin, et scolarisé à l’Institut Sacré Coeur lors de vos études secondaires, vous considérez-vous comme un représentant de la région montoise ?

C’est vrai que je représente, quelque part, la région, au travers de mon sport. Reste qu’il n’y a guère d’infrastructures qui favorisent la pratique du cyclisme dans la Cité du Doudou. Il m’est impossible de m’entraîner près de chez moi, car le vélo n’est pas ancré dans la culture, et que l’état des routes laisse parfois à désirer. Mais cela peut changer dans le futur !

Qu’est-ce qui vous plaît dans la ville de Mons ?

Mons est vraiment une chouette petite ville sympathique ; à dimension humaine. J’ai adoré aller à l’école primaire de mon village, à Ghlin ; mais j’ai ensuite trouvé mon bonheur, en humanités, au -Sacré Coeur à Mons, un établissement familial. Je viens d’y terminer mes secondaires en Sciences-Langues. Avant de devoir me consacrer au vélo, j’aimais me promener en Ville avec mes amis.

De quelle manière vivez-vous le Doudou, en règle générale ?

Avec un certain détachement, car il ne s’agit pas d’un événement que j’attends avec impatience toute l’année. A une époque, j’y passais le vendredi avec les amis, mais je n’en ai plus la possibilité. Je sors très peu.

Lorsque vient le temps de se changer les idées, quelles sont vos adresses favorites à Mons ?

Mon rythme et mon hygiène de vie de sportif de haut niveau m’interdisent tout écart, et je ne peux donc vous donner le nom d’un restaurant ou d’un bar. Il y a les Grands Prés, un lieu pratique pour effectuer ses achats, à condition de ne pas tomber en heures de pointe (rires).

Etes-vous sensible aux prouesses d’autre sportifs de la région de Mons ?

J’ai pu me rendre compte du vivier de sportifs régionaux lors de la récente soirée des Mérites Sportifs. Enfant, j’étais attiré par le basket, et je suis un peu le parcours de Mons-Hainaut.

Dans la famille, il y a le sport, mais aussi la culture ?

Ma sœur suit des cours de théâtre à l’IAD à Louvain-la-Neuve, et un de ses meilleurs amis avait monté la comédie musicale « Potter Mania », qui avait eu son succès dans la région, et avait même été jouée à Paris. Je connais, du coup, le théâtre « Le Manège » à Mons.

Jean-Michel Manderick