Michaël Miraglia : « Le Montois est fantasmé à Bruxelles »

Originaire d’Hensies, Michaël Miraglia a débuté sa carrière de journaliste en 1998 à Mons, sur TéléMB. Désormais l’une des figures phares de RTL-TVI, le présentateur est fier de ses origines. Il se sent toujours montois et participe chaque année au Doudou. Vous pourrez peut-être même le croiser sur un jet-ski pendant l’été au Grand Large.

La ducasse de Mons s’est réellement terminée le dimanche 3 juin avec le petit Doudou. Êtes-vous passé à Mons durant cette période de fête ?

Oui, le Doudou est un rendez-vous immanquable. En 20 ans, je n’ai raté qu’une fois la ducasse de Mons. Cette année, j’étais sur la Grand-place le dimanche du combat. C’est très important. Ce moment est juste hallucinant. Quand la musique du Doudou résonne à la fin du combat, j’ai les poils qui se dressent et les larmes qui montent. C’est toujours un moment d’émotion. Je suis prêt à resigner pour 20 ans pour assister chaque année à ce folklore.

Depuis 2012, vous habitez Bruxelles. Vous considérez-vous toujours comme montois ?

À Bruxelles, je suis considéré comme un Montois. Mais quand je reviens à Mons, on me dit que je suis bruxellois. C’est très paradoxal. Personnellement, je me sens plus montois que bruxellois. J’ai passé de nombreuses années de ma vie à Mons. Je suis très attaché à cette ville. J’y passe encore du temps chaque été. Il y a quelques années, j’ai acheté un jet-ski d’occasion que j’ai retapé. Quand je l’utilise, c’est au Grand Large.

Quelle est la réputation de la ville de Mons
à Bruxelles ?

On en parle évidemment en bien. Le Montois est fantasmé par les Bruxellois pour sa simplicité. Le Montois est surtout connu pour sa chaleur humaine et pour son côté bon vivant. C’est vraiment sympa.

Quels sont vos réflexes quand vous revenez à Mons ?

J’aime bien prendre un cappuccino sur la Grand-place. C’est toujours à cet endroit que je déguste les meilleurs cappuccinos.

Pensez-vous un jour revivre à Mons ?

Ce n’est pas invraisemblable, j’y ai déjà pensé. Bruxelles est une très chouette ville. Ça bouge sans arrêt. Mais quand je serai plus vieux, je me vois bien revivre à Mons où le cadre de vie est plus calme. Ça me fera certainement du bien. Ce serait en tout cas un beau retour aux sources. La boucle serait bouclée.

N.E.