Jean-Claude Lardinois est auteur et éditeur. Il a réussi le tour de force de lancer une nouvelle maison d’édition basée à Mons : les éditions du Rapois. Lui-même sort son nouvel ouvrage. « Six fois à terre, sept fois debout » est le second épisode d’une trilogie qui raconte son dur combat contre l’alcoolisme. Aujourd’hui, le Montois, abstinent depuis 2010, multiplie les conférences pour aider ceux qui sont plongés dans les affres de l’alcool.
Dans votre profession, vous faites beaucoup de salons littéraires, vous rencontrez beaucoup d’auteurs, vous travaillez même avec Hachette, parlez-vous souvent de Mons ?
Les éditions du Rapois sont une maison d’édition montoise. Le salon Mon’s Livre a participé à me faire connaître dans le monde de l’édition. Et puis, lors de l’événement Mons 2015, la Ville m’a décerné le prix du talent montois. Cela m’a ouvert des portes, même en France. Chaque fois que je le peux, je mets en avant la région et les auteurs de Mons. C’est une des raisons d’être de la maison d’édition. J’ai passé 80% de ma vie sur Mons. Je suis un fervent supporter du club de football, du festival de film d’amour,…
Pourquoi cet attachement important ?
Je viens de la région du Centre. Je suis arrivé à Mons vers 6-7 ans et c’est un Montois qui m’a adopté, qui m’a fait découvrir sa ville, Mons et ses alentours. Les Montois ont du cœur, de la bienveillance, de l’humanité… Et ils sont aussi espiègles comme notre Ropieur… Ils sont toujours prêts à aller de l’avant !
Est-ce qu’il y a un aspect négatif que vous aimeriez voir changer ?
Le Mons que j’ai connu à l’époque était très vivant. Tout cela a été un peu entaché par la disparition de commerces dans le piétonnier. Je trouve aussi qu’il y a malheureusement un manque de propreté
Vous parlez des commerces. Vous avez de bonnes adresses à Mons ?
J’ai plein de souvenirs, de points de repères à Mons. Déjà quand j’étais petit, je me rendais chez Henri, rue d’Havré. J’ai même fait mon service militaire à la caserne des Capucins, non loin de la gare. Elle n’existe plus maintenant. Je me rendais très souvent à la librairie Leich, tenue par la cousine de ma grand-mère. J’étais souvent fourré chez elle, au milieu des livres.
L. J.