Frédéric Herpoel : « Invité d’honneur du bourgmestre à la ducasse, ça me plairait ! »

Ancien gardien de but d’Anderlecht, de La Gantoise et de l’Albert, mais aussi des Diables rouges, Frédéric Herpoel a beaucoup voyagé pour le ballon rond. Mais il est toujours revenu à la case départ, dans cette ville qui l’a vu naître voici bientôt 44 ans et dont il est fier : Mons.

Fred, après Anderlecht et La Gantoise, il était logique pour toi d’évoluer au RAEC Mons et d’y boucler la boucle ?

Non, je n’avais pas prévu d’y terminer ma carrière. C’est arrivé par hasard. Ceci dit, quand je jouais à Havré en jeunes, mon ami Geo Vanpyperzeele, qui s’occupait des Dragons à l’époque, avait fait des pieds et des mains pour que je signe à Mons. J’avais finalement mis le cap sur Anderlecht. Nous en rigolons encore…

Ca a été une fierté de défendre les couleurs de Mons ?

Fierté, je laisserais ça au maillot des Diables. Je parlerais plutôt d’honneur à propos de l’Albert. Jouer pour sa propre ville, sachant que la famille et les amis se trouvent en tribunes, ce n’est pas rien. Maintenant, nul n’est prophète en son pays. Et cela s’est vérifié. Je garde beaucoup de regrets par rapport au projet alors en place, et à la triste fin du matricule 44.

Tu as beaucoup voyagé pour le foot. Quels commentaires as-tu eu l’occasion d’entendre à propos de Mons ?

Quand je jouais à Gand, j’ai pu me rendre compte que notre ville, sa convivialité, son esprit festif, son folklore, ont bonne réputation dans les Flandres. C’est aussi ce qui m’a toujours poussé à rester domicilié par ici.

La ducasse : toujours à fond, ou seulement depuis que tu as rangé les crampons ?

A 22 ou 23 ans, j’aurais pu rentrer comme acteur du combat dit Lumeçon. Mais m’engager restait compliqué. La ducasse coïncide souvent avec la fin des championnats, les matches de l’équipe nationale. Depuis, je me rattrape (rires) ! A cet égard, comme tout montois, il me plairait d’être un jour l’invité d’honneur du bourgmestre. Je regrette de ne pas encore avoir eu cet honneur. Pourtant, j’ai longtemps représenté Mons à travers tout le pays et à l’étranger. Je ne désespère pas…

F.Mi.